CONVENTIONS TYPOGRAPHIQUES

Style général de la présentation

Le rouge et le noir sur fond blanc constituent les trois couleurs fondamentales utilisées dans les textes de cet ouvrage. Plusieurs raisons pourraient justifier ce choix :

1.   Le rouge et le noir sont les couleurs exclusives utilisées par le ou les scribes dans les textes de cette tombe.

2.   Comme le lecteur le sait sans doute, l’Égypte est le berceau de l’alchimie. Ce mot vient de l’arabe al-kîmîâ’, formé lui-même à partir du copte ou (Qemi ou Keme selon les dialectes) qui signifie Égypte ( Keme(t) en égyptien ancien), c’est-à-dire la Noire à cause de la couleur du limon du Nil. Les trois couleurs principales de l’alchimie sont justement les rouge blanc et noir qu’arbore aujourd’hui encore avec fierté le drapeau de l’Égypte moderne, même si ces couleurs ne symbolisent pas officiellement, bien sûr, celles de l'alchimie.
- Le rouge est la couleur du désert et des lieux dangereux, ainsi que celle traditionnellement attribuée à Seth ;
- le noir est la couleur de la terre et du limon du Nil, donc celle d’Osiris et de la représentation de ses chairs ;
- quant au blanc, couleur implicite du fond d'écran mais aussi de l’Égypte du sud, il demeure le symbole omniprésent de l’objectif à atteindre, celui de la victoire, au zénith, des forces de la lumière sur celles des ténèbres.

3.   Ces trois couleurs pourront ainsi matérialiser avec une force symbolique inhabituelle le combat que doit mener le dieu solaire en léthargie, sous son aspect charnel et terrestre d’Osiris, contre les forces du chaos ou de destruction avant de se régénérer.

Œil-oudjat au milieu d'une phrase
En cliquant sur cet œil, vous pouvez voir, dans la fenêtre du bas de l'écran, une image illustrant le texte.

Textes en rouge
{ MenKheperRê } et textes entourés d'accolades  }
Noms propres égyptiens
Les noms propres égyptiens sont transcrits en mettant une majuscule devant chacun des éléments qui le constituent, sans les séparer par des tirets. Ils restent ainsi lisibles tout en laissant voir leur construction.
Exemples
: MenKheperRê, AmenHotep, ToutAnkhAmon etc...
[     ]
Les espaces entre crochets [     ] représentent un vide volontaire laissé par le scribe.
[Textes écrits entre crochets]
Commentaires ou ajouts du traducteur. Ils peuvent se présenter sous différentes formes comme ci-dessous :
(Textes écrits entre parenthèses)
Mots ajoutés à la traduction pour la rendre plus intelligible en français.
<Textes écrits entre caractères inférieur et supérieur >
Textes omis par le scribe, détruits ou illisibles mais reconstitués. Dans la tombe de MenKheperRê-Thoutmosis, les textes omis ou endommagés peuvent souvent être restaurés à partir de ceux d'une autre, généralement celle de son fils ÂaKheperouRê-AmenHotep II.
Mots en italique
Mots transcrits directement de l'égyptien et sans traduction, quand ils représentent :
Textes de taille plus petite
Traduction incertaine ou très incertaine souvent accompagnée de points d'interrogation. Exemple : Les eaux des gémissements [?] (pour) les dieux qui sont dans Imhet. (Deux ?? indiquent un état de détresse certain du traducteur.)
Textes entourés de « guillemets »
Les guillemets permettent d'offrir une meilleure lisibilité à un nom ou un surnom donné à un personnage ou à un objet. Exemple : Faites le geste d'étendre le bras vers « Celui qui franchit l'eau ». Dans les notes, ils indiquent une citation.
Textes hiéroglyphiques
Tous les textes hiéroglyphiques sont reproduits dans le sens conventionnel moderne actuel, c'est-à-dire en ligne et de gauche à droite. Pour que le lecteur puisse connaître la disposition exacte de l’original, nous avons adopté les conventions ci-après.
Le sens indiqué
reste le même tant que l’indicateur ne change pas :
textes écrits en lignes, de gauche à droite, mais en écriture rétrograde (très fréquent ici) ;
textes écrits en colonnes, de gauche à droite, en sens rétrograde (très fréquent ici) ;
textes écrits en colonnes, de gauche à droite, hiéroglyphes tournés vers la gauche (peu fréquent) ;
textes écrits en colonnes, de droite à gauche, hiéroglyphes tournés vers la droite (peu fréquent) ;
textes écrits en colonnes, de droite à gauche, hiéroglyphes tournés vers la gauche (assez fréquent) ;
   hiéroglyphes tournés vers la droite (assez fréquent) ;
   hiéroglyphes tournés vers la gauche (peu fréquent) ;
textes écrits en lignes, de droite à gauche (sens du hiératique habituel) ;
textes écrits en lignes, de gauche à droite, hiéroglyphes tournés vers la gauche.